La culture dominante actuelle réduit la diversité en tendance moyenne. Sur cette moyenne sont assises nos mesures de succès, de productivité, nos valeurs comme individu et comme société. La culture du travail pour sa part, est le fruit de notre mission plus qu'accomplie, à fabriquer l’environnement dans lequel on vit. Conséquemment, nos savoir-faire occupent le haut du pavé. Ainsi, notre vie extérieure, gâtée par cette valeur marchande, résiste à partager la scène avec notre monde intérieur. C'est pourtant ce que l'humain.e requiert. Certain.e.s l'expriment haut, fort et dans l'action. Alors que d'autres, au nombre grandissant, le font à travers une santé fragilisée – burn-out, anxiété, absentéisme, dépression, présentéisme, etc.
En architecture et construction, l'intégrité est un aspect fondamental, qui traduit la capacité d'un bâtiment ou d'une structure à soutenir la charge prévue. À supporter les contraintes des forces environnementales (vent, pluie, tremblements de terre) et celles liées à l'utilisation, sans défaillir. Professionnellement, pour que notre "structure" d'humain.e soit durable et qu'on progresse sainement, on devrait aussi considérer notre unique constitution.
S'attarder à notre intégrité spécifique va pourtant à l'encontre de notre modèle professionnel. Encore plus lorsqu'on aborde l’intégrité intérieure, qui implique nos valeurs fondamentales et notre individualité. Les sources de conditionnement travaillent fort, depuis notre tout jeune âge, pour maintenir cette fameuse tendance moyenne. L'unicité et l’originalité sont valorisées, théoriquement, car les systèmes et les structures continuent de de programmer la standardisation.
Qu'à cela ne tienne, le besoin humain d'être en alignement finit toujours par réclamer son dû. Il suffit d'un événement choc (âge, maladie, déception, échec), pour qu'on questionne le sens de notre carrière ou qu'on cherche à redéfinir notre posture actuelle… Ou encore qu’une mouvance se dessine au coeur du monde du travail.
EXERCiCE.
Je ne fais pas de coaching de carrière. Au quoi Faire, je préfère l’Être et le Comment. Je dépose donc ici un exercice qui permet de guider quelques pas d’introspection. Pour écouter ce que le coeur et le corps racontent. Et peut-être offrir un peu plus de notre individualité au monde du travail.
En backstory — je vous partage ce que j'ai appris, et ce que j'apprends à assumer.
« Il n'y a pas de fausses notes, résumerait Mozart, mais seulement des notes mal placées. Ainsi, chacun doit trouver sa place pour sonner juste dans la symphonie du moment.» (Corine Sombrun — La diagonale de la joie. 2019. p. 191)
Pour :
Se familiariser avec Parle à nat.
Booker une séance.